Me Guy NAGEL avocat à Lyon : les droits d'auteurs

Tout ce que je publie, quelle garantie qu'on ne me le pompe pas ?

avocat lyon droits d’auteur

Vous vous posez des questions sur les droits d’auteur, Me NAGEL, avocat à Lyon vous répond.

Pour en savoir plus sur les droits d’auteur

« Mais tout ce que je publie, là, quelle garantie j’ai qu’on me le pompe pas, en loucedé  ? »

Une question tout à fait légitime vu l’enfer du plagiat qu’est LinkedIn. Si j’étais Brigette Hyacinth (bien connue des connaisseurs et adeptes de Feu CopyPost), je me la poserai d’ailleurs.

En fait, quand on publie un truc inspirant sur LinkedIn ou même un truc bien , on a automatiquement des droits d’auteurs… pas belle la vie ?

« Mouais, m’enfin les droits d’auteur, c’est pas le truc pour les artistes ? Parce que bon un post inspirant où l’on dit qu’être un vrai leader c’est laisser flemmarder ses employés jusqu’à point d’heure au lit… C’est… euh… »

Oui, on a compris.

Il y a, pour le coup, de grandes œuvres (genre Proust, Van Gogh et tout le tralala) et de petites œuvres (genre le truc sans prétention) et même de toutes petites (genre tout ce qui se publie sur LinkedIn sauf exception) et toutes sont soumises à droits d’auteur à partir :

– du moment où l’œuvre a été créée
– du moment où il y a une mise en forme, un certain style (si vous vous dites « ce post est stylé »  il y a des droits d’auteurs)

Même après que l’œuvre soit tombée dans le domaine public (70 ans après la mort de l’auteur), il demeure a minima le droit au respect, exercé par les héritiers de l’auteur.

Bref, on voit que la protection des droits d’auteur est rapidement là et qu’un post sur LinkedIn, même naze, même s’il a un seul like [le votre ], est soumis à droit d’auteurs.

 Attention ! C’est la forme qui est protégée par les droits d’auteur, pas le contenu purement informatif 

(oui, toi aussi, tu peux créer ta fable du leadership en utilisant autre chose que des loups  : copier c’est mal, s’inspirer c’est possible).

Un peu comme un cours de droit qui serait protégé (coucou Digital College et ECEMA ^^) dans la manière dont un prof’ va l’assurer et pas quant aux règles qui y sont exposées.

 En revanche, si vous souhaitez protéger votre création, il conviendra de vous ménager une preuve (enveloppe Soleau, e-coffre-fort, LRAR à soi-même, témoignages…) de la date de création de l’œuvre.

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