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avocat lyon maladie professionnelle
Me Katia GUILLERMET, Me Guy NAGEL avocats à Lyon (mise à jour mars 2021)
En matière de droit du travail, le contentieux de la maladie professionnelle se développe.
En effet de nombreuses contestations s’élèvent tant du côté des salariés que du côté des employeurs quant à la procédure suivie et à la prise en charge des maladies professionnelles. En effet, les conséquences financières (indemnités journalières versées par la CPAM, tarification de l’employeur…) sont importantes.
Le cabinet d’avocats Guillermet-Nagel, situé à Lyon vous accompagne durant cette procédure de reconnaissance de maladie professionnelle.
maladie professionnelle, Me Guillermet avocat à Lyon vous explique les conditions de prise en charge
Une maladie est « professionnelle » si elle est la conséquence directe de l’exposition d’un travailleur à un risque physique, chimique, biologique, ou résulte des conditions dans lesquelles il exerce son activité professionnelle.
Une maladie professionnelle est la conséquence de l’exposition plus ou moins prolongée à un risque qui existe lors de l’exercice habituel de la profession : absorption de vapeurs toxiques ou l’exposition répétée à des agents physiques (bruit, vibrations, etc.).
Il est difficile de fixer exactement le point de départ de la maladie, d’autant plus que certaines maladies professionnelles peuvent ne se manifester que des années après le début de l’exposition au risque.
Dans ces conditions, les données concernant le lieu, la date et la relation de cause à effet sont souvent difficiles à préciser et la « matérialité » d’une maladie professionnelle ne peut généralement pas être établie par la preuve qui est toujours difficile, sinon impossible, à apporter.
Le droit à réparation se fonde donc sur des critères médicaux et techniques de probabilité et sur des critères administratifs de présomption.
NB : Il arrive que des maladies professionnelles soient consécutives à des accidents du travail : tétanos survenant à la suite d’une blessure sur un chantier…
La victime doit déclarer la maladie à la Sécurité Sociale (CPAM/MSA) sur un formulaire spécial auquel il convient de joindre un certificat médical délivré par le médecin ayant constaté la maladie.
La CPAM instruit le dossier.
Si la maladie est inscrite dans un des tableaux, la CPAM vérifie que les conditions sont remplies : exposition au risque, durée d’exposition, caractère habituel de l’exposition – délai de constatation.
La CPAM se prononce dans un délai de 3 mois, à compter de sa connaissance de la déclaration.
Si la maladie n’est pas désignée dans un tableau ou que les conditions ne sont pas remplies, la CPAM peut procéder à une expertise individuelle après avis du Comité Régionale de Reconnaissance des Maladie Professionnelle
La décision rendue par la CPAM peut faire l’objet d’un recours de la part du salarié ou du salarié devant la Commission de Recours amiable ou devant le Pôle Social du Tribunal Judiciaire.
La victime de la maladie professionnelle perçoit des indemnités journalières d’arrêt de travail prises en charge par la CPAM.
L’indemnité journalière est égale à :
• 60% du salaire de base pendant 28 jours
• 80% du salaire de base à compter du 29ème jour
En cas d’incapacité permanente, le salarié peut percevoir de la CPAM
• une rente si l’incapacité permanente est égale ou supérieure à 10%
• une indemnité en capital si l’incapacité permanente est inférieure à 10%
Cette attribution peut faire l’objet d’un recours de la part du salarié ou de l’employeur devant la juridiction compétente.
Les prestations couvertes par l’assurance maladie sont :
• les frais médicaux
• le transport du salarié
• la rééducation
• les prothèses
• la réinsertion et l’adaptation
Lorsque l’employeur commet une faute d’une exceptionnelle gravité, une faute inexcusable peut lui être reprochée.
La reconnaissance d’une telle faute, par la juridiction compétente saisie, a pour conséquence une majoration de la rente perçue par le salarié.
Dans ce cas, l’accident du travail peut éventuellement entraîner une condamnation pénale de l’employeur.
La maladie suspend le contrat de travail.
A sa reprise, le salarié doit subir un examen de reprise obligatoire.
Si le salarié est déclaré apte, il doit retrouver son emploi ou un emploi similaire avec une rémunération équivalente
Si le salarié est déclaré inapte, l’employeur doit proposer au salarié un emploi adapté.
Pendant la période d’arrêt de travail, l’employeur ne peut rompre
• le CDI que pour faute grave ou motif économique
• le CDD que pour faute grave ou en cas de force majeure
En cas d’inaptitude, l’employeur doit rechercher à reclasser le salarié sauf s’il en a été expressément dispensé par le médecin du travail.
Me GUILLERMET, avocat à Lyon vous assiste devant la Commission de recours amiable de la CPAM du Rhône (Villeurbanne) et de sa région ainsi que devant le Pôle Social du Tribunal Judiciaire.
pour en savoir plus sur la faute inexcusable de l’employeur
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